Cinq jours après l’évasion de Redoine Faïd, plus de 300 personnels de l’administration pénitentiaire étaient mobilisés le jeudi 18 avril pour réaliser la fouille générale de la maison d’arrêt de Lille-Séquedin.
Etape nécessaire au retour d’un fonctionnement normal de l’établissement et de ses parloirs, une telle opération de sécurité coûte au demeurant plusieurs centaines de milliers d’euros et n’est adaptée que dans la mesure où elle fait suite à un évènement tout aussi rare et spectaculaire.
Le raccourci consistant à affirmer que l’évasion de Faïd Redoine, pose, en elle-même, la question du niveau de sécurité des prisons ne tient pas : la France est l’un des pays d’Europe disposant de l’un des taux d’évasion les plus faibles. Non, les prisons françaises ne sont pas des passoires !
Cette évasion place en revanche au cœur du débat une prison qui, au fil des décennies, n’a pas su s’adapter à la nécessaire individualisation de la prise en charge des personnes qui lui sont confiées.
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