Chers collègues, chers partenaires de la Justice,
Nous sommes nombreux à nous être indignés publiquement hier du sort qui avait été réservé au chef d’établissement du centre pénitentiaire de Rennes-Vezin. La violence inouïe du message véhiculé par cette décision et par la communication du garde des Sceaux est vécue par les professionnels de la Justice comme la négation du travail qu’ils accomplissent chaque jour, dans des conditions difficiles tout en cherchant désespérément à en préserver le sens.
Au-delà de la manifestation de notre indignation, qui perdure, il nous semble qu’il est désormais temps d’agir pour que ce démantèlement de la Justice pénale savamment orchestré cesse, et que nous soyons chacun dans nos fonctions non seulement, respectés, mais aussi écoutés, que l’on appartienne ou non à un syndicat ou à une association professionnelle.
Le SNDP-CFDT vous propose de nous réunir pour un temps d’échanges autour des conséquences de ce triste épisode afin de réfléchir ensemble aux lignes rouges que nous ne souhaitons plus voir franchies et à la définition de priorités partagées par tous.
Nous proposons à tous les responsables des syndicats ou associations professionnelles de la justice pénale de nous contacter dans les jours qui viennent à l’adresse sndp.contact@gmail.com s’ils souhaitent s’associer à notre démarche. Il importe que la solidarité interprofessionnelle prenne le dessus sur les tentatives de nous diviser. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de cette démarche.
Le secrétariat national du SNDP-Cfdt



