Depuis toujours, l’univers carcéral alimente les plus grands fantasmes. La prison est un milieu fermé, et peu de gens connaissent le quotidien des détenus. Pour y remédier, la loi pénitentiaire de 2009 a instauré un « citoyen assesseur » issu de la société civile, dans les commissions de discipline des prisons. Ce citoyen ne possède qu’une voix consultative. L’intérêt ? Apporter un regard extérieur sur les sanctions prises à l’encontre de détenus qui se comportent mal. Il fallait apporter de l’humanité dans la décision, « améliorer la qualité de sanction », explique Alexandre Bouquet, directeur de la maison d’arrêt de Nice et secrétaire national du Syndicat des directeurs pénitentiaires (SNDP). « La France est un des pays d’Europe dans lesquels on peut aller le plus loin dans les sanctions en termes de durée », rappelle le directeur pénitentiaire. Trente jours de « cachot » ou de « mitard », « ce n’est pas rien ».
Lire l’article dans son intégralité:
http://www.lepoint.fr/societe/prison-un-droit-de-regard-de-la-societe-civile-30-01-2013-1621921_23.php