Alors que s’est tenue fin octobre à l’ENAP une conférence-débat portant sur « Les corps de direction de l’administration pénitentiaire : un avenir commun ? », à l’initiative de stagiaires DSP de la 43ème promotion, il nous a semblé opportun de revenir sur un certain nombre de considérations lues ou entendues depuis que le SNDP-CFDT a, en décembre dernier annoncé sa volonté d’aller vers un corps unifié rassemblant les actuels DPIP et DSP. Ces considérations, souvent des interrogations mais aussi des suspicions, voire des accusations, devaient faire l’objet de réponses et précisions.
La fusion va annihiler les identités professionnelles
FAUX : Nous partageons les mêmes objectifs, assurer le service public pénitentiaire et prévenir la récidive. D’autres buts sont mis en exergue selon le poste occupé, comme la sécurité et l’ordre publics ou l’insertion, mais nous sommes tous animés par la volonté de conduire les personnes prises en charge vers la désistance, de les amener à se conformer aux exigences d’une vie en société, tout en faisant progresser nos personnels pour une plus grande efficacité de ces missions.
La fusion des corps de direction transcenderait les clivages actuels pour créer un nouvel esprit de corps, basé sur une réalité souhaitable. Nous sommes aujourd’hui à la croisée des chemins, et se cantonner à des positions réductrices et purement corporatistes nuirait à l’ensemble des directeurs.
Il s’agit d’initier puis d’accompagner ce mouvement et de lui donner tout son sens.
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corps commun DSP DPIP, le vrai-faux
