Le 11 mars 2014, monsieur Jean-Marie DELARUE, Contrôleur général des lieux de privation de liberté, a tenu dans le journal « Le Monde » des propos particulièrement choquants à l’attention de l’administration pénitentiaire et de ses personnels, en voulant dresser le portrait-type d’un détenu qualifié de « procédurier », profil auquel il consacre d’ailleurs un chapitre dans son rapport d’activité 2013.
A l’occasion d’une de ses dernières sorties médiatiques, nous aurions souhaité une fin plus digne au regard de l’importance des missions dévolues au contrôleur général des lieux de privation de liberté, autorité administrative indépendante que dirige monsieur Delarue.
Au moment où s’achève le mandat de six ans de monsieur Delarue, s’il convient de saluer l’indépendance fonctionnelle de l’autorité qu’il aura incarnée, force est de constater qu’il n’aura pas toujours fait preuve d’une grande neutralité.
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