Vous trouverez en pièce jointe la lettre que nous adressons à la garde des Sceaux visant à réévaluer le statut des directeurs pénitentiaires d’insertion et de probation, aujourd’hui sans rapport avec les fonctions qu’ils exercent.
Cette lettre sera suivie d’une demande d’audience, lors de laquelle nous souhaitons aborder entre autres thématiques les questions statutaires relatives aux deux corps de direction, la réforme du A+ pour les DSP paraissant aujourd’hui totalement bloquée, et nécessitant la démonstration d’un vrai volontarisme du pouvoir politique.
Madame la garde des Sceaux, Ministre de la Justice
Nous attirons votre attention sur l’urgence à réformer le statut des Directeurs Pénitentiaires d’Insertion et de Probation (DPIP).
Nous témoignons aujourd’hui de l’exaspération et de la colère de nos collègues à assurer les responsabilités inhérentes à un cadre d’administration malgré les conditions défavorables d’exercice.
Alors même que la responsabilité de la mise en œuvre de la loi du 15 août 2014 repose pour l’essentiel sur les SPIP et en conséquence sur les cadres qui les dirigent, ces mêmes directeurs ne sont pour le moment ni reconnus dans leurs compétences, ni pris en compte dans la réalité de leur métier. Le statut des DPIP est aujourd’hui l’un des moins avantageux, en comparaison avec les autres corps de catégorie A du Ministère de le Justice.
Ce fait renforce par ailleurs le peu de considération de l’administration pénitentiaire à leur endroit qui pour des raisons parfois culturelles, parfois d’intérêt, relègue les DPIP à un statut de sous cadre, de « directeurs au rabais ».
Lire la lettre en intégralité:
Statut DPIP, lettre ouverte du SNDP à la GDS