Par décision en date du 10 avril 2013, le Tribunal administratif de Rennes invalidait la nomination de l’actuel chef d’établissement de la Maison d’arrêt de Nice. Cette décision tardive (l’intéressé a été nommé lors de la CAP du 3 février 2010) s’appuyait sur le fait qu’au moment de sa nomination, il ne remplissait pas les conditions du statut d’emploi de directeur fonctionnel.
Six mois plus tard, précisément le 6 décembre 2013, il était convoqué par la sous-directrice des ressources humaines et le chef de bureau RH5 pour évoquer son « retrait de l’établissement » (sic).
Il lui était indiqué qu’il devait rejoindre une autre affectation en postulant à la prochaine CAP. Il lui était surtout précisé qu’il serait d’ici là mis à disposition de la direction interrégionale de PACA-Corse comme chargé de mission, sa prise de fonctions à Marseille devant intervenir avant le 31 décembre ! Ce alors que d’une part la décision du tribunal administratif n’était assortie d’aucune injonction et d’aucun délai, et que d’autre part un pourvoi a été formé par le ministère de la Justice. Invraisemblable !
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Valse des directeurs – le mépris